Voilà un lieu accueillant, non seulement par le service chaleureux et courtois mais surtout de par l’architecture et le décor atypique de ce restaurant genevois.

On pourrait se croire à une brocante ou revente de seconde main, certes de haute gamme, chez un amoureux de décoration vintage et antique. Ici, tout est dépareillé, et pourtant, tout semble à sa place telle qu’elle devrait être. Asseyez-vous à une table, les chaises n’y seront pas du même registre, ni même entre elles d’ailleurs. Le chandelier faussement négligé vous plaît ? Ce miroir au cadre gravé stylisé aussi ? Effectivement le charme opère et vous pouvez repartir après votre repas avec le meuble ou l’horloge murale qui vous aura tapé dans l’œil. Seul élément dont vous ne pourrez vous emparer : la tapisserie, également présente pour rappeler que la mode pré années 90 n’est pas encore dépassée, ni même enterrée.

Côté gastronomie, c’est une cuisine locale et de saison que l’on retrouve dans nos plats. La carte, restreinte et c’est tant mieux, s’adapte aux temps genevois et vous y retrouverez des associations gourmandes d’ingrédients d’ici et d’ailleurs. Au choix des suggestions et de la carte, parmi les favoris figurent la salade maison, un doux mélange de pousses de salade, de cœur d’artichaut, de tomates séchées et de féta, la salade de bœuf qui incite aux voyages asiatiques avec ses épices raffinées, le filet de dorade à la plancha ou encore les tagliatelles maison, à la féta ou aux crevettes.

En été, rien de tel que de réserver sur la terrasse, située dans une petite ruelle piétonne accolée à la Place des Philosophes. Charme et tranquillité sont de mise. Que vous veniez pour dîner, déguster un thé lors du goûter ou simplement faire votre shopping brocante, vous saurez en apprécier le temps passé à la Sixième Heure.